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Euronext Le blé en recul, à la suite de Chicago

Les prix du blé évoluaient en léger recul, mardi après-midi, à la suite de la bourse de Chicago, rouverte après un week-end prolongé pour cause de fête du Travail aux États-Unis.

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« Les aspects techniques et chartistes devraient dominer » avant un rapport mensuel du ministère américain de l'agriculture en fin de semaine, a estimé le cabinet Agritel dans une note où il a évoqué une tentative du marché américain de « casser » à la baisse des seuils de prix. Autre facteur de baisse, la confirmation d'un rebond spectaculaire de la récolte de blé australienne, de 20 % par rapport à une année 2019 certes calamiteuse, selon des données prévisionnelles publiées mardi par le ministère de l'agriculture.

À l'inverse, l'AGPB (producteurs de blé) a confirmé une récolte française en baisse de près de 25% par rapport au très bon cru 2019. Les céréaliers français seront déficitaires sur l'année de 1 000 euros en moyenne, a estimé le président de l'AGPB Eric Thirouin, lors d'un point de presse organisé à Paris. « L'année dernière, on était en moyenne à 16 000 euros (de revenu moyen par exploitation, NDLR), un peu plus que le Smic, on commençait à retrouver un petit peu d'espoir, et là, tout a disparu », a-t-il déploré auprès de l'AFP. Il espère que les céréaliers ne seront pas les grands oubliés du volet agricole du plan de relance de l'économie française.

Peu avant 15h30 (13h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 75 centimes sur l'échéance de décembre à 187,75 euros, et de 25 centimes sur mars à 189,25 euros, pour près de 25 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de 50 centimes sur l'échéance de novembre à 166,25 euros, et progressait de 50 centimes sur l'échéance de janvier à 169,25 euros, pour environ 200 lots échangés.

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